French Inuktitut
Representing our great country abroad is a true privilege and can take many forms, from classic closed-door diplomacy to exchanges of emotion through art and advocacy. Today’s cultural ambassadors may not have letters of credentials hanging on their walls, but their impact is real and valued. Such is Inuit artist Lucy Qinnuayuak (1915–1982), who was one of the first artists to create graphic works at Kinngait Studios during the 1960s.
When I arrived in Sydney in 2020 to start my assignment as Consul General of Canada, I was surprised to discover the rich collection of Inuit art on exhibition at the Consulate. I re-acquainted myself with Qinnuayuak’s work, which is also represented in the collection of our Embassy in Denmark, my previous assignment abroad. A rich selection of Inuit art in Copenhagen is expected, where our shared Arctic connections with the people of Greenland is part of our daily work. But here I am, literally at the other polar end of the world, experiencing the same emotions through Qinnuayuak’s work.
Qinnuayuak was born at an outpost camp near Salluit, Nunavik, QC, and moved with her mother to Kinngait (Cape Dorset), NU, at a young age following the death of her father. She married graphic artist and sculptor Tikituk Qinnuayuak (1908–1992) and began to draw. In the 1960s, Qinnuayuak started work at Kinngait Studios.
Along with other first-generation artists from this innovative studio, Qinnuayuak depicted Inuit oral histories, culture and daily life in the twentieth century. Qinnuayuak and her contemporaries created stonecut and stencil prints, using clean sharp lines with thick areas of colour set against open expanses of paper. The stonecut medium allowed Inuit artists the freedom to depict narrative scenes in a playful manner, using vibrant colours and various compositional structures.
Child with a Captive Bird (1961), exhibited at the Consulate General of Canada in Sydney, Australia, showcases Qinnuayuak’s expressive and vibrant style. It is also, for me and for our guests, a reminder of the ties that bring us together despite linguistic and geographical barriers.
Kids will be kids! Simple and universal, this expression resonates with fellow parents around the world. The scene represented in Child with a Captive Bird reminded me of my own childhood in southern Quebec, although Qinnuayuak’s style and choice of earth tones, khaki green to rusty brown with a light touch of blue, clearly anchors it in the Canadian Arctic. In my view, this is the beauty of Qinnuayuak’s Child with a Captive Bird: its unique tie to a specific land and culture, coupled with its universal narrative.
Birds, and their colourful representations in both Inuit and Indigenous Australian cultures, are one of many manifestations of our shared humanity since time immemorial. Different birds, same pursuits: food, clothing, migration and changing seasons. It is through these shared connections that we are the most effective at creating strong ties and trust with our international partners.
—André François Giroux is currently Canada’s Consul General in Sydney, after having served as ambassador to Denmark from 2012 to 2016. André joined the Department of Foreign Affairs and International Trade in 1995 and also served abroad at the Permanent Mission to the United Nations in New York (1996 to 1999) and at the Embassy to France (2004 to 2008).
This piece is part of a collaborative project between Global Affairs Canada (GAC) and the Inuit Art Foundation that brings together Inuk writers and Canadian ambassadors to discuss pieces of Inuit art from the GAC collection, on display at Canadian embassies around the world
Lucy Qinnuayuak Child with Captive Bird (1961) Graveur Lukta Qiatsuk Gravure sur pierre 50,8 x 76,4 cmReproduite avec l’autorisation de Dorset Fine Arts Collection d’art visuel d’Affaires mondiales Canada © Lucy Qinnuayuak Exposée à l’ambassade du Canada à Sydney, Australie
Le fait de représenter à l’étranger le merveilleux pays qu’est le Canada est un réel privilège et peut prendre plusieurs formes, qu’il s’agisse d’activités diplomatiques à huis clos ou d’un échange d’émotions par le biais de l’art et de la sensibilisation. Les ambassadeurs culturels d’aujourd’hui n’ont peut-être pas de lettres de créance affichées aux murs, mais leur portée est réelle et précieuse. C’est le cas de Lucy Qinnuayuak (1915-1982), qui comptait parmi les premiers artistes inuits à créer des œuvres graphiques aux Kinngait Studios dans les années 1960.
En 2020, lorsque je suis arrivé à Sydney pour occuper mes fonctions de consul général du Canada, j’ai été surpris de découvrir la riche collection d’art inuit exposée au consulat. J’ai renoué avec le travail de Qinnuayuak, également représenté dans la collection de notre ambassade au Danemark, où s’était tenue ma précédente mission à l’étranger. À Copenhague, une vaste collection d’art inuit n’a rien de surprenant puisque nos relations communes avec la population du Groenland font partie du travail quotidien. Mais voilà que je me retrouve littéralement à l’autre extrémité polaire du monde, en train de vivre les mêmes émotions grâce à l’œuvre de Qinnuayuak.
Qinnuayuak naît dans un campement éloigné près de Salluit, au Nunavik (Québec), et s’installe très jeune avec sa mère à Kinngait (Cape Dorset), au Nunavut, après le décès de son père. Elle épouse le graphiste et sculpteur Tikituk Qinnuayuak (1908-1992), puis se met au dessin. Dans les années 1960, Qinnuayuak commence à travailler aux Kinngait Studios.
Avec d’autres artistes de la première génération issue de cet atelier novateur, Qinnuayuak illustre l’histoire orale, la culture et la vie quotidienne des Inuits du 20e siècle. Qinnuayuak et ses contemporains créent des gravures sur pierre et des estampes au pochoir caractérisées par des lignes nettes et de larges zones de couleur sur fond blanc. La gravure sur pierre donne aux artistes inuits la liberté de dépeindre des scènes narratives de manière ludique, au moyen de couleurs vives et de structures compositionnelles variées.
L’œuvre Child with a Captive Bird (1961), exposée au consulat général du Canada à Sydney, en Australie, illustre le style expressif et dynamique de Qinnuayuak. C’est aussi, pour moi et pour nos invités, un rappel des liens qui nous unissent malgré les barrières linguistiques et géographiques.
« Il faut que jeunesse se passe! » Cette expression simple et universelle interpelle les parents du monde entier. La scène représentée dans Child with a Captive Bird me rappelle ma propre enfance dans le sud du Québec, même si le style de Qinnuayuak et son choix de couleurs terre, du vert kaki jusqu’au brun rouille avec une légère touche de bleu, renvoie manifestement à l’Arctique canadien. De mon point de vue, c’est ce qui fait la beauté de cette œuvre de Qinnuayuak : les liens uniques qui l’associent à un territoire précis et à une culture spécifique, auxquels s’ajoute un récit universel.
Les oiseaux — et leurs représentations colorées, tant dans les cultures inuite qu’indigène d’Australie, — comptent parmi les nombreuses manifestations de notre humanité collective depuis des temps immémoriaux. Différents oiseaux, mêmes thèmes : ceux de la nourriture, des vêtements, de la migration et des changements de saisons. Ce sont ces relations communes qui nous permettent le mieux de créer des liens solides avec nos partenaires internationaux et d’établir avec eux un profond sentiment de confiance.
—André François Giroux a été ambassadeur au Danemark de 2012 à 2016 et occupe actuellement les fonctions de consul général du Canada à Sydney. Il est entré au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international en 1995 et a travaillé à la mission permanente du Canada aux Nations Unies à New York de 1996 à 1999, puis à l’ambassade du Canada à Paris de 2004 à 2008.
Cet article fait partie d’un projet de collaboration entre Affaires mondiales Canada (AMC) et l’Inuit Art Foundation, dans le cadre duquel des rédacteurs inuits et des ambassadeurs canadiens discutent d’œuvres inuites de la collection d’AMC, exposées dans des ambassades canadiennes du monde entier.
ᓘᓯ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᓱᕈᓯᖅ ᖁᐸᓄᐊᖅᑕᒥᓂᕐᓗ (1961) ᑎᑎᖅᑐᒐᖅᑎ ᓘᒃᑕ ᕿᐊᑦᓱᖅ ᐅᒃᑯᓯᔅᓴᓕᒃ ᐊᖏᓂᖓ 50.8 x 76.4 cmᐊᖏᖅᑕᐅᓯᒪᓪᓗᑎᒃ ᑭᓐᖓᕐᓂᑦ ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑐᓂᒃ ᐱᓕᕆᔨᓄᑦ ᑲᓇᑕᒥ, ᑕᑯᔅᓴᐅᑎᑕᐅᔪᑦ ᓴᓇᓐᖑᐊᒐᐃᑦ © ᓘᓯ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᑲᓇᑕᒥ ᐊᒻᐸᓯᖓᓂ ᓯᑦᓂᒥ, ᐊᔅᑐᕋᐃᓕᐊᒥ
ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔪᖅ ᓄᓇᓕᕐᔪᐊᖅᑎᓐᓂ ᓱᓕᑦᑎᐊᖅᑐᓂᑦ ᐱᓕᕆᖃᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᒥᓱᓂᒃ ᐱᓕᕆᖃᑕᐅᓪᓗᓂ, ᒪᑐᓯᒪᔪᓃᑦᑐᓂᓪᓗ ᐱᒻᒪᕆᐅᑎᐅᔪᓂᒃ ᐃᓚᖃᖅᑐᓂ ᐅᖃᐅᓯᖃᖅᑐᓂ ᐅᓂᒃᑳᖅᑐᓂᓗ ᐃᑉᐱᒋᔭᖏᓐᓂ. ᐅᓪᓗᒥᐅᔪᖅ ᐱᖅᑯᓯᕐᓄᑦ ᓄᓇᓕᕐᔪᐊᖅᑎᓐᓂ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᒥᑦ ᐸᐃᑉᐹᖃᑦᑐᔅᓴᐅᓐᖏᑦᑑᒐᓗᐊᖅ ᐊᑭᓐᓇᕐᒥᐅᑕᕆᓪᓗᓂᐅᒃ, ᑭᓯᐊᓂᓕ ᐊᑦᑐᐃᓂᖃᖅᓯᒪᔪᖅ ᐅᑉᐱᕆᔭᐅᑦᑎᐊᖅᑐᓂᓗ. ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑎ ᓘᓯ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ (1915–1982), ᓯᕗᓪᓕᖅᐹᖑᖃᑕᐅᓚᐅᖅᓯᒪᔪᖅ ᑕᐃᒪᐃᑦᑐᓂᑦ ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑎᐅᔪᓂᒃ ᑭᓐᖓᕐᓂᑦ ᓴᓇᓐᖑᐊᒐᕐᓂᑦ ᑕᑯᔭᒐᖃᕐᕕᖓᓐᓂ 1960−ᖏᓐᓂ.
ᓯᑦᓂᒨᕋᒪ 2020−ᒥ ᐱᓕᕆᔨᐅᓂᐊᓕᖅᑐᖓ ᐊᖏᔪᖅᑳᒻᒪᕆᐅᓪᓗᖓ ᑲᓇᑕᒧᑦ, ᖁᐊᖅᓵᒻᒪᕆᓚᐅᖅᓯᒪᔪᖓ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᐅᒐᖏᓐᓂ ᑕᑯᔭᒐᖃᕐᕕᒻᒦᑦᑐᓂᒃ ᑕᐃᑲᓂ ᑲᑎᒪᕕᒻᒥ. ᕿᒥᕐᕈᑲᓐᓂᓕᓚᐅᕐᒥᒐᒃᑭᑦ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᑉ ᓴᓇᐅᒐᖏᑦ, ᑕᐃᑲᓂᑦᑕᐅ ᐊᓪᓚᕕᐊᓗᒻᒦᑦᑐᑦ ᑕᓐᒫᒃᒥᑦ, ᑕᐃᑲᓂ ᐱᓕᕆᕕᒋᓚᐅᖅᑕᕐᓂᑦ. ᐃᓄᓐᓄᑦ ᓴᓇᐅᒐᕐᓂᑦ ᐱᐅᔪᐊᓗᓐᓂᒃ ᑰᐸᓐᕼᐊᐃᒐᒨᖅᑐᖃᓛᐅᖅᑐᖅ, ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒦᓐᖔᖅᑐᓂᒃ ᑲᓛᖡᑦ ᓄᓈᓂᓗ ᖃᐅᑕᒫᑦ ᐱᓕᕆᖃᓯᐅᑎᕙᑦᑕᑎᓐᓂ. ᑭᓯᐊᓂᓕ ᒫᓃᓕᕐᒥᔪᖓ, ᐊᓯᐊᓂ ᓯᕗᕐᔪᐊᑉ ᑐᓄᐊᓂ, ᑕᑯᓪᓗᒋᑦ ᑕᒪᒃᑯᐊ ᓴᓇᐅᒐᑯᓗᖏᑦ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᑉ.
ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᓄᓇᓕᕋᓛᒥ ᐃᓅᓚᐅᖅᓯᒪᔪᖅ ᓴᓪᓗᐃᑦ, ᓄᓇᕕᒃ, ᑯᐸᐃᑉ ᑕᕐᕋᖓᓂ ᖃᓂᒋᔮᓂ ᓅᑦᑐᑎᓪᓗ ᑭᓐᖓᕐᓄᑦ, ᓄᓇᕗᒻᒥ ᐃᓅᓱᑦᑑᓪᓗᓂ ᐊᑖᑕᐃᕋᑖᓚᐅᖅᑎᓪᓗᒍ. ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑎᒥᑦ ᐅᐃᑖᖅᑐᓂ ᑎᑭᓗᒃ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᒥᑦ (1908–1992) ᑎᑎᖅᑐᒐᖃᑦᑕᓕᖅᑐᓂ. 1960−ᖏᓐᓂ, ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᑭᓐᖓᐃᑦ ᓴᓇᕕᖓᓂ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᓕᓚᐅᖅᓯᒪᔪᖅ.
ᐊᓯᖏᓪᓗ ᓯᕗᓪᓕᒥᓂᖏᑕ ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑎᓂᒃ ᒪᓕᔅᓴᖅᓯᒪᔪᖅ, ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᐅᓂᒃᑳᖅᑐᐊᖅᑎᐅᓪᓗᓂ, ᐱᖅᑯᓯᕐᒥᓂᒃ ᐊᑐᖅᑐᓂ ᖃᐅᑕᒫᑦ ᑕᒪᓂ ᐃᓅᓂᑦᑎᓐᓂ ᐅᓪᓗᒥ. ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᐅᓪᓗᒥᓕᓴᕐᓂᓪᓗ ᐊᑐᖅᑐᓂ ᐅᒃᑯᓯᔅᓴᓂᒃ ᐊᔪᕆᕐᕕᐅᓂᐊᖅᑐᓂᑦ ᑎᑎᖅᑐᒐᕐᓂᒥᓪᓗ, ᓴᓗᒪᑦᑎᐊᖅᑐᓂ ᐊᒥᐊᑦᑎᐊᕆᑦᑐᐊᓗᓐᓂ ᐸᐃᑉᐹᒥ ᐱᖃᑦᑕᓚᐅᖅᓯᒪᔪᖅ. ᐅᒃᑯᓯᔅᓴᐃᑦ ᓴᓇᓪᓗᒋᑦ ᐃᓂᓕᐅᕐᕕᐅᓂᐊᖅᑐᓂᒃ ᐃᓄᓐᓄᑦ ᑕᐃᒫᒃ ᐃᓱᒪᖅᓲᑕᐅᓪᓗᑎᒃ ᓴᓇᖃᑦᑕᓚᐅᖅᑐᑦ ᐃᓱᒪᒋᔭᖏᓐᓂ ᖁᕕᐊᒋᓪᓗᓂᒋᓪᓗ, ᐊᔾᔨᒌᓐᖏᕈᓘᔭᖅᑐᐊᓗᓐᓂ ᐊᒥᐊᖃᐅᖅᑐᑎᒃ ᑕᒪᒃᑯᐊ ᓴᓇᓯᒪᔭᐅᔪᑦ.
ᓱᕈᓯᖅ ᖁᐸᓄᐊᖅᑕᒥᓂᕐᓗ (1961), ᓴᖅᑭᔮᖅᑎᑕᐅᓚᐅᖅᑐᑦ ᐱᓕᕆᕕᐊᓗᒻᒥ ᑲᓇᑕᒥ ᓯᑦᓂ, ᐊᔅᑐᕋᐃᓕᐊᒥ, ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᑉ ᐃᓱᒪᒋᔭᖏᑦ ᐊᔾᔨᒌᓐᖏᑦᑐᕈᓘᔭᓂᓗ ᐊᒥᐊᓕᓐᓂᒃ ᑕᑯᔅᓴᐅᑎᑦᑎᓪᓗᑎᑦ. ᐅᕙᓐᓄᓪᓗ, ᖃᐃᖁᓯᒪᔭᑦᑎᓄᓪᓗ, ᐃᖅᑲᐃᑎᑦᑎᒋᐊᕈᑎᐅᔪᑦ ᑲᑎᒪᒋᐊᖃᕐᓂᑎᓐᓂ ᐅᖃᐅᓯᖃᑎᒌᓐᖏᒃᑲᓗᐊᕈᑦᑕ ᓄᓇᖅᑲᑎᒌᓐᖏᒃᑲᓗᐊᕈᑦᑕᓗ.
ᓱᕈᓰᑦ ᓱᕈᓯᐅᔭᖅᐸᒻᒪᑕ! ᐱᔭᕆᐊᑐᓐᖏᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᓇᒥᑐᐃᓐᓈᓗᓪᓗ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᑕᐃᒪᐃᓲᖑᓪᓗᑎᑦ, ᐊᖏᔪᖅᑳᖏᓐᓃᓐᖔᖅᑐᖅ ᓱᕈᓯᓕᓐᓂᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ. ᑕᒪᓐᓇ ᑕᑯᔅᓴᐅᔪᖅ ᓱᕈᓯᖅ ᖁᐸᓄᐊᖅᑕᒥᓂᕐᓗ ᐃᖅᑲᐃᑎᒐ ᓱᕈᓯᐅᓪᓗᖓ ᑯᐸᐃᑉ ᑕᕐᕋᖓᓂ, ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᓴᓇᒍᓯᖏᑦ ᓄᓇᒦᓐᖔᖅᑐᓂᒃ, ᑲᑭ (khaki) ᑐᖑᔪᕈᔪᑦᑐᓂᒃ ᑲᔪᐊᖓᔪᓂᓪᓗ ᑐᖑᔪᖅᑐᖄᕐᔪᖅᑐᑎᒃ, ᓇᓗᓇᓐᖏᑦᑐᖅ ᓯᕗᓕᖏᓐᓃᓐᖔᖅᑐᑦ ᑕᒪᒃᑯᐊ ᑲᓇᑕᐅᑉ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᖏᓐᓂ. ᑕᑯᓐᓇᖅᑕᕐᓂᓪᓕ, ᑕᒪᓐᓇ ᐱᐅᓂᐊᓗᐊ ᕿᓐᓄᐊᔪᐊᖅ ᓱᕈᓯᖅ ᖁᐸᓄᐊᖅᑕᒥᓂᕐᓗ: ᐊᔾᔨᐅᖏᑦᑐᖅ ᐊᑦᑐᐊᓪᓗᓂ ᓄᓇᑦᑎᓐᓄᑦ ᐱᖅᑯᓯᖏᓐᓄᑦ, ᓯᓚᕐᔪᐊᒥᓗ ᐅᓂᒃᑳᕆᔭᐅᓪᓗᑎᑦ.
ᑎᒻᒥᐊᑦ, ᐊᓯᖏᓪᓗ ᐊᒥᐊᑦᑎᐊᕆᑦᑐᖅᐹᓗᐃᑦ ᐃᓄᓐᓃᓐᖔᖅᑐᖅ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᓪᓗ ᐊᔅᑐᕋᐃᓕᐊᒥ ᐱᖅᑯᓯᖏᓐᓂ, ᐊᒥᓱᑦ ᓴᖅᑭᖅᓯᒪᔪᑦ ᐆᒪᖃᑎᒌᓐᓂᑎᓐᓂ ᑕᐃᒪᓐᖓᓂᐊᓘᓐᖔᖅᓯᒪᔪᓂᒃ. ᐊᔾᔨᒌᓐᖏᑦᑐᑎᑦ ᑎᒻᒥᐊᑦ, ᐊᓯᖏᓪᓗ: ᓂᖀᑦ, ᐊᓐᓄᕌᑦ, ᐃᖏᕐᕋᓂᖏᑦ ᐆᒪᔪᐃᑦ ᐊᓯᔾᔨᐸᓪᓕᐊᓂᖏᓪᓗ ᓯᓚᐃᑦ. ᑕᒪᒃᑯᑎᒎᓇᑦᑕᐅ ᐊᑦᑐᐊᒥᒻᒪᑕ ᓴᓇᔭᐅᓂᖏᑦ ᓴᓐᖏᔪᐊᓘᓪᓗᑎᒃ ᐅᑉᐱᓇᑦᑎᐊᖅᑐᑎᓪᓗ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᐱᓕᕆᖃᑕᐅᕙᑦᑐᑦ.
— ᐋᓐᑐᕋᐃ ᐳᕌᓐᓱᐊ ᔪᕉ ᒫᓐᓇ ᑲᓇᑕᒥ ᐊᖏᔪᖅᑳᒻᒪᕆᐅᔪᖅ ᓯᑦᓂᒥ, ᐊᒻᐹᓴᑑᓚᐅᖅᑐᓂ ᑕᓐᒫᒃᒧᑦ 2012−ᒥᑦ 2016−ᒧᓄᑦ, ᐋᓐᑐᕋᐃᑦ ᑲᔨᐅᖃᑕᐅᔪᖅ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥᓗ ᑕᐅᖅᓰᓂᕐᒧᑦ 1995−ᒥᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᓕᕆᖃᑕᐅᖃᑦᑕᖅᓯᒪᓪᓗᓂ ᓯᓚᕐᔪᐊᑉ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖏᓐᓂ ᓅ ᔪᐊᒃᒥ (1996−1999) ᐊᒻᒪᓗ ᐊᒻᐸᓯᖓᓂ ᐅᐃᕖᑦ ᓄᓇᖓᓐᓂ (2004-2008).
ᑕᒪᓐᓇ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᐅᔪᖅ ᐊᑯᓐᓂᖏᓐᓂᑦ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔨᒃᑯᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᓄᑦ ᑐᙵᕕᒃ ᑲᑎᑎᑦᑎᖃᑦᑕᖅᑐᖅ ᐃᓄᐃᑦ ᑎᑎᕋᖅᑎᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᓂᒃ ᐅᖃᐅᓯᖃᕐᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᖏᓐᓂᒃ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔨᒃᑯᑦ ᑲᑎᑕᖏᓐᓂᒃ, ᑕᑯᒃᓴᐅᑎᑕᐅᔪᑦ ᑲᓇᑕᒧᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᕐᕕᐅᔪᓂᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᒦᑦᑐᓂᑦ.